Le Belge est réputé pour avoir une brique dans le ventre. Or la proportion de propriétaires à Bruxelles ne suit pas les mêmes tendances que dans le reste du pays : 60% des habitants de Bruxelles sont locataires et non propriétaires de leur logement. En autres causes, on peut citer les prix élevés pratiqués sur le marché acquisitif bruxellois, mais également les revenus peu élevés de toute une partie de la population bruxelloise. Le parc locatif privé représente environ 180.000 logements auxquels il faut ajouter les logements mis en location par les sociétés immobilières de logement public (logement social), par les AIS et d’autres intervenants publics et para-publics. Constitué majoritairement d’appartements (87%), ce parc comprend également 8% de maisons individuelles, 4% de kots et 1% de lofts.
Les loyers mensuels s’étalent entre moins de 200 € à plus de 2000 €. Le loyer varie évidemment en fonction de la taille du logement (pour un logement de plus de 104 m², le loyer mensuel moyen est de 1020 €) et du nombre de chambres (pour un logement trois chambres, le loyer mensuel moyen est de 752 €) (source : Observatoire des loyers 2011 - pour plus d’infos, voir les rapports de l’0bservatoire régional de l’habitat).
Le marché locatif privé bruxellois ne manque pas de propositions, mais encore faut-il dénicher la bonne affaire : les toutes-boîtes et autres journaux publiant des petites annonces contiennent de nombreuses offres locatives. On trouve par ailleurs de plus en plus de sites Internet (spécialisés ou non dans l’offre de logement) qui renseignent des possibilités de locations : Immoweb, Immotransit, Vlanimmo, Belgimmo, J’annonce, Vivastreet, Entre-particuliers, Kots, Brukot.
Certaines personnes choisissent de partager un logement (appartement ou maison) afin de limiter les frais de location. Il existe des sites spécifiques qui renseignent des offres de co-location, comme Appartager, Colocation Vivastreet, , Coloctoit, Recherche colocation,… Attention toutefois aux conséquences relatives à la cohabitation, notamment quant au montant des allocations sociales qui pourraient varier d’un taux isolé à celui de cohabitant.
La location d’un logement représente un engagement juridique qui ne doit pas être effectué sans réflexion. Il est donc important de bien préparer cette étape (pour plus d’infos, cliquez ici) et le cas échéant, de consulter un service qui pourra vous aider dans cette étape : le Centre d’information du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale a pour but de donner une information de première ligne. Des services juridiques peuvent également vous renseigner sur la nature du bail et les obligations qui en découlent ou en cas de litiges, par exemple avec le bailleur du bien quitté (restitution de la garantie locative, frais de remise en état).
Cliquez ici :
L’aide juridique de première et de deuxième ligne peut également aider les locataires à recevoir une information juridique et le cas échéant, l’aide d’un avocat, en cas de différend locatif.
Pour plus d’infos, cliquez ici.
En cas de problème de sécurité, de salubrité ou d’équipement du logement, la Direction de l’Inspection régionale du Logement peut enregistrer des plaintes (article 13, §2, 2° du Code bruxellois du Logement).
Les problèmes locatifs sont du ressort de la justice de paix.
Louer un bien ou changer de logement peut entraîner des frais (déménagement, constitution d’une garantie locative). Des conseils pratiques en cas de déménagement se trouvent sur le Portail Belgium.be. Il existe à Bruxelles un certain nombre de services permettant de déménager pour un prix abordable.
Lorsque l’on loue un logement, le bailleur demande une garantie locative pour couvrir les risques locatifs, ce qui représente une somme d’argent à mobiliser et qui n’est pas toujours évidente à réunir.
Pour ce qui est des aides existantes pour la constitution de cette garantie, cliquez ici ou ici.