Les charges du ménage doivent être appréciées avec prudence. Certaines personnes se présentent chez le médiateur avec un sentiment de culpabilité et ont tendance à sous-estimer leurs charges quotidiennes. S’il est vrai que certaines dépenses peuvent parfois être revues et diminuées, d’autres dépenses sont difficilement compressibles et ne peuvent être ignorées (impôts, loyer, gaz-électricité, assurance incendie, etc.).
La méthode la plus fiable est de demander au ménage de noter jour après jour ses dépenses pendant une certaine durée (à l’aide d’un petit cahier que l’on peut emporter dans son sac par exemple). La durée idéale pour noter les dépenses est de un trimestre.
Il est important d’intégrer toutes les dépenses dans le budget, même les dépenses annuelles (taxes, impôts) ou périodiques (assurances, téléphone, télédistribution, cotisations de mutuelle). Le plus simple est de ramener toutes les dépenses sur une base mensuelle.
Les dépenses annuelles seront divisées en 12 et le coût mensuel sera mis "en provision". Il est également essentiel de veiller à constituer une épargne pour pouvoir payer ce type de dépense parfois importante quand le moment sera venu.
On oublie souvent les impôts sur les revenus ; la facture globale d’électricité, qui peut être douloureuse si les acomptes sont insuffisants (par exemple si le nombre de personnes dans le ménage a augmenté) ; l’assurance de la voiture lorsque la prime est payée par an ; la taxe régionale ; la taxe de circulation ; la prime d’assurance incendie ; la facture de télédistribution lorsqu’elle est annuelle.
Pour vous aider à calculer le budget, vous trouverez un tableau excel des recettes et des dépenses utilisé par les services de médiation de dettes bruxellois.